En 2021, 74% des Français déclaraient vouloir être mieux informés sur l’impact environnemental des produits achetés (source : GreenFlex et ADEME). Ils se seront bientôt pour les vêtements !
En effet, le gouvernement vient de présenter Ecobalyse. Il s’agit d’un nouvel outil permettant aux entreprises de calculer le coût environnemental des vêtements fabriqués.
Rappelons que l’impact environnemental de l’industrie textile génère plus de gaz à effet de serre (GES) que les vols internationaux. Elle consomme 4% de l’eau potable du monde et relâche 240 000 tonnes par an de microfibres plastiques dans les océans. De plus, elle est responsable de près de 20% de la pollution mondiale des eaux (teinture et traitement des textiles).
🎯Afficher le coût environnemental des vêtements permettra donc d’informer les consommateurs d’une part. Mais aussi d’inciter les producteurs à développer l’écoconception d’autre part. L’objectif est également de pénaliser la fast-fashion.
Comment ça marche ? 🏷
L’étiquette Ecobalyse présentera une note de 0 à l’infini. Plus elle sera élevée plus le produit coûtera cher à l’environnement. Cette note prendra en compte :
l’impact environnemental de fabrication : GES, biodiversité, consommation de ressources naturelles, pollutions des milieux,
le coefficient de durabilité : en fonction de la matière du produit, de la durée de commercialisation, de sa réparabilité, traçabilité, largeur de la gamme.
Ce calcul est basé sur l’Analyse du Cycle de Vie et le PEF. Le PEF est un écoscore pour les produits textiles en cours de développement dans L’Union Européenne (UE). Ce dernier vise à lutter contre la multiplication des labels (+ de 200 en UE) et à uniformiser les informations transmises aux consommateurs. Avec Ecobalyse, la France va d’ailleurs plus loin que le PEF. Car elle ajoute un critère supplémentaire d’écotoxicité des vêtements.
📅 La méthode Ecobalyse est en cours de concertation avec les marques. Elle pourrait être déployée dès l’automne 2024 dans les magasins volontaires.
Après le textile, les cosmétiques ou encore l’ameublement feront peut-être l’objet d’une telle mesure.
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Ecobalyse : un écoscore pour vêtement ! 👕👖
En 2021, 74% des Français déclaraient vouloir être mieux informés sur l’impact environnemental des produits achetés (source : GreenFlex et ADEME). Ils se seront bientôt pour les vêtements !
En effet, le gouvernement vient de présenter Ecobalyse. Il s’agit d’un nouvel outil permettant aux entreprises de calculer le coût environnemental des vêtements fabriqués.
Rappelons que l’impact environnemental de l’industrie textile génère plus de gaz à effet de serre (GES) que les vols internationaux. Elle consomme 4% de l’eau potable du monde et relâche 240 000 tonnes par an de microfibres plastiques dans les océans. De plus, elle est responsable de près de 20% de la pollution mondiale des eaux (teinture et traitement des textiles).
🎯Afficher le coût environnemental des vêtements permettra donc d’informer les consommateurs d’une part. Mais aussi d’inciter les producteurs à développer l’écoconception d’autre part. L’objectif est également de pénaliser la fast-fashion.
Comment ça marche ? 🏷
L’étiquette Ecobalyse présentera une note de 0 à l’infini. Plus elle sera élevée plus le produit coûtera cher à l’environnement. Cette note prendra en compte :
Ce calcul est basé sur l’Analyse du Cycle de Vie et le PEF. Le PEF est un écoscore pour les produits textiles en cours de développement dans L’Union Européenne (UE). Ce dernier vise à lutter contre la multiplication des labels (+ de 200 en UE) et à uniformiser les informations transmises aux consommateurs. Avec Ecobalyse, la France va d’ailleurs plus loin que le PEF. Car elle ajoute un critère supplémentaire d’écotoxicité des vêtements.
📅 La méthode Ecobalyse est en cours de concertation avec les marques. Elle pourrait être déployée dès l’automne 2024 dans les magasins volontaires.
Après le textile, les cosmétiques ou encore l’ameublement feront peut-être l’objet d’une telle mesure.
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